Connection au piège (Zanilis)

- Mami ? criais-je.

- Oui mon enfant ?

- Je... J'y vais !

- Mais tu vas où ?

Sa voix grinçante m'exaspérait. J'y croyais pas, elle avais encore oublier. Faut dire, sa mémoire n'était plus vraiment en bon état, elle oubliais sans arrêts des choses, où plus particulièrement, des choses qu'on venait de lui dire.
Je respire un grand coup et lui répond le plus calmement possible :

- Je... Je vais faire des courses.

Je n'allais quand même pas lui dire que je partais passer deux jours devant un magasin de jeux vidéo juste pour avoirs Sword Art Online ! De toute façon, elle n'y connait rien en jeux -vidéos. Elle n'aurait pas pût comprendre le plaisir que j'aurais le jeu dans mes propres mains. Et puis, même si je lui disait toute la vérité, elle oublierait tout sur le champ. J'ouvris la porte. Dehors, il faisais froid, le vent me soufflait sur le visage comme si il ne voulait pas que je parte. Mais de toute façon, personne ne mon comprend.

Je me retourne pour regarder la fenêtre de ma chambre. De là, on peut apercevoir le NervGear. Cet appareil qui permet à des gents comme moi de partir, de m'évader du monde qui ne voulait plus de moi...

- Zan' !

Comment aurais-je put les oublier eux, ces si gentilles personne qui passe leur vie devant chez moi pour chronométrer le temps que je passe devant l'ordinateur. Je m'étais habitué à eux, je décidait de leurs répondre le plus poliment possible :

- Oui messieurs, vous voulez quelque chose ?

- Te fous pas de nous Zan' ! tu veux mon point dans ta gueule ?

- Toujours aussi fin à ce que je vois. dit-je en esquissant un sourire narquois.

- Tu vas me le payer ! me cracha-t-il.

Je n'avais pas peur, l'autre personne derrière lui allais le retenir parce qu'il ne voulais pas de problème.

- Arrête Godrik, tu vas encore nous attirer des ennuis.

Quesque je disais... Ils sont tellement prévisible.

- Bon, dit Godrik en se calment, on a un compte-rendu à te faire je te rappel.

- Vous êtes sur Messieurs, vous savez, je n'ai pas que ça à faire...

- Ah, t'a quelque chose de plus important que ton ordinateur aujourd'hui, tu t'améliore. C'est en rapport avec le sac que tu porte ? Il y à quoi dedans ?

- Un duvet et des provisions pour deux jours.

- Tu fugue ?

J'esquisse un petit sourire et répond :

- Bon, j'ai été ravi de vous voire les gars mais je doit y aller ! Salut !

C'était presque trop facile, ils était trois fois plus fort que moi mais j'avais réussi à leur échapper.


Enfin, je vois le magasin au loin. Je pousse un soupire, enfin ! Je n'ai jamais aimer marcher, en faite je n'ai jamais aimer le sport dans tous ses aspects. Je regarde la porte du magasin : il est ouvert. Je rentre à l'intérieur. Mon sac pèse lourd sur mes épaules. Je regarde le marchand qui me connait bien : je vais tout le temps acheter mes jeux chez lui. Son magasin s'appel : "Le low corner".

- Salut Zanilis ! Me dit-ils. Je me doutais que tu viendrais. Mais malheureusement, je n'ai pas le doit de te vendre le jeu avant sa sortie officielle.

Si il y a une personne avec qui je m'entend bien, c'est lui ! Il s'appelle Jules et il est développer de jeux vidéos dans une boite indépendante et dans son temps libre, il vend des jeux.

Les MMORPGs m'ont toujours fasciner. Enfin, plus particulièrement, Internet tout entier. Je ne sais pas si tout le monde se rend bien compte de ce que c'est. Moi je trouve ça super. Grâce à cela, quelque sois la distance entre deux individus, ils peuvent se parler, s'envoyer des messages où jouer à des jeux en réseau comme les MMORPG. C'est ça que j'aime. Grâce à ça, un dessin sur une boite peut devenir une chanteuse célèbre, un petit vidéaste peut se faire connaitre juste en faisant ce qu'il aime ou même gagner sa vie avec ça.

- Ce n'est pas grave, répondis-je, je savais que tu allais dire ça mais je ne suis pas venu que pour ça.

- Ah bon ? Et pourquoi alors ?

Je cours vers le comptoir en passant à coté de lui, ouvre une petite porte cachée dessous et lève mon trophée fièrement : une boite de bonbon.

- Comment...

- Je t'ai vu en manger un un fois alors je me suis dit que tu m'en voudrais pas trop si je t'en empruntais un définitivement.

- C'est pas plutôt du vol ça ?

Je ne répondit pas. J'avale le bonbon et repose la boite à sa place.

Après avoir parler de tout et de rien pendant une petite heure, je sore dehors. J'observe les alentours. En face de moi, il y a l'hôpital, un mur d'immeubles bien alignés, des arbre, l'entrée d'un parc comme il y en a tend d'autres... Mais, j'aime bien ce quartier de Tokyo, on y vit bien. Enfin en partie, il n'y a pas beaucoup de personnes qui vivent en solitaire avec pour seul compagnie un ordinateur et une vielle grand-mère qui oubli tout ce qu'on lui dit.

Je m'assois sur un banc près du magasin en sachant que je ne retrouverais pas de lit douillet avant deux jours.


Il y a un nombre incalculable de personne devant la porte du petit magasin du Low Corner. Et... Je suis le premier ! Ces deux jours d'attentes n'aurons pas été vain. Je vais un des premier du quartier a posséder le jeu de Sword Art Online. Excepter bien-sûr, ceux qui avait eu suffisamment d'argent pour le pré-commander et ceux qui avais gagner les concoures. Et bien sûr, les bêta testeur.

Je ressort du magasin avec un sourire mal dissimulé et je me dirige vers la maison de ma grand-mère. Alors que je marchais vers la maison, j'entendis des cris un peu étouffés. Ils viennent de la fenêtre qui, quelques seconde plus tôt étais parfaitement silencieuse. Je retourne sur mes pas et regarde discrètement à la fenêtre et ce que je vit me donnai envie de vomir. Un jeune fille : une quinzaine d'année environ était entrain de... de... se scarifier ? Je je me retint de justesse pour ne pas lui crier d'arrêter. Lorsqu'elle était sur le point de tomber, j'eu une furieuse envie de crier. Le sang coulais à ses pieds. Elle se retint sur un meuble. C'était un petit bureau où était pausé...
La jaquette de Sword art Online... Elle avait dû se la procurer en la pré-commandant. Enfin, c'est ce que je croyais avant quelle ne s'allonge fébrilement sur son lit. Je regardai rapidement ma montre : douze heure quarante. Il n'étais pas encore l'heure, personne ne pouvais se connecter avant treize heure.

- Link Start !

Si ! Elle venait de se connecter. Mais comment... Je sais, c'était une bêta-testeuse. J'avais entendue quelque part que ces personnes pourraient se connecter vingts minutes avants les autre. Je la regarda une dernière fois avant que mes yeux ne se reposent sur les taches de sangs sur le sol. Je détournai le regard et continuai ma route comme si je n'avais rien vu. Cette fille venait de me démoraliser mais même temps, j'avais pitié d'elle, elle avait surement ses propres problèmes.


- Mami ?

- Oui mon chéri ?

C'est bien ce que je pensais : elle n'avait rien remarquer.

- Je pare encore de la maison d'accore

- Comment ça "encore" ?

- Nan rien, oublie ça Mami.

Je montai dans ma chambre, ouvris la jaquette du jeu, inséra le CD dans mon ordinateur, branchai tout les câbles au NervGear et m'allongea sur mon lit.

Une petite horloge numérique s'afficha soudain : treize heure cinquante sept. Moi qui d'habitude est très patient, là, je ne peux plus attendre.

Treize heure cinquante huit : je comte dans ma tête, un, deux, trois, quatre...

Treize heure cinquante neuf et cinquante cinq seconde : mon cœur bat à tout rompre, j'en ai presque envie de vomir. Trois, deux, un.

Enfin, l'horloge affiche treize heure. Je souris et laisse échapper un petit fou-rire. J'ouvre la bouche et m'apprête à prononcer ce que certain associe à une formule magique, d'autre à un mot de passe. Je ne suis pas d'accore : c'est une commande vocale.

- LINK START !

C'est bon, les mots sont sortis de ma bouche. Je sens mon esprits s'en aller, ma perception se distordre.

Et dans une explosion de couleur, je commence ma première immersion totale.